LE REVE :
Je vivais à Atlas Rark. A Prometheus Park pour être précise. Quand je regardais par la fenêtre de ma chambre, je voyais toute ces statues de Héros. Je me mettais à rêver, en pensant, si seulement j'avais moi aussi des donts. Alors je m'imaginais avoir les pouvoirs de Statesman, de Miss, et de beaucoup d'autres.
En bas du bâtiment ou j'habitais, il y a encore à ce jour plein de petite boutique, et non loin le tram.
C'était pratique pour aller à l'Université de Copper District à Steel Canyon. Je faisais mes cours de vente pour pouvoir travailler au côté de ma mère. Elle tenait une boutique de prêt à porter à Independance Port. Mon père, lui, était un grand chirurgien, il travaillait à l'hôpital de King's Row.
Notre école se préparait à un tournois de Handball qui se déroulait qu'une fois par an. Nous devions affronter l'Université Williams Square de Founder's Fall, qui n'avait jamais perdu.
Pendant cette période, nous étions sous pression, entre les révisions pour le BTS, et le match qui aurait bientôt lieu.
Mais curieusement je n'étais pas fatiguée. Quand je voyais mes camarades, à bailler, et à se plaindre. Je m'étais demandé si c'était normal d'être en aussi grande forme.
J'en avais parlé à une amie, Karoline, qui était venue chez moi pour étudier. Elle me disait de demander conseil à mon père. Je lui avait expliqué qu'il n'avait pas trop le temps pour ça. Elle remarqua elle aussi que j'étais légèrement différente.
Karoline : Tu as pris quelque chose pour avoir autant la pèche ?
Moi : Bah non, sinon je t'en aurais pas parlé si je savais de quoi il s'agissait. Soit donc logique. (Sourire)
Karoline : T'as pas tort. Mais c'est depuis quand que tu te sens en aussi bonne forme ?
Moi : Ca doit faire deux jours, sans plus.
Karoline : C'est seulement maintenant que tu t'en inquiètes ?!
Moi : Oui. Parce qu'avant ... comment dire ... Je sais pas comment l'expliqué.
Karoline : Comment ça ?
Moi : Exemple, je me couche très tard, car je révise pour nos examens. Le matin je pète la forme comme jamais.
Karoline : Qu'est-ce que tu appelles tard ?
Moi : 4h du matin, et je me lève à 7h.
Karoline : Quoi ? Tu n'as pas la sensation de fatigue, de mal de tête ?
Moi : Je te dis que non.
Karoline : Oui, mais bon ça va peut-être venir ça fait que deux jours que ça te fais ça.
Moi : Peut-être, j'en sais rien.
Karoline (Baille, et s'éttire) : Bon. Moi j'en peux plus je rentre chez moi. Ca sert à rien que j'étudie, de toute façon je ne retiendrais rien là. Pas fatiguée ?
Moi : Non, je vais bien.
Karoline : Si seulement j'étais comme toi. (Baille)
Moi : Parce que tu crois que c'est une chance ?
Karoline : Bah oui. (Baille). Regarde j'arrive même pas a te faire bailler.
Moi : Ah oui j'avais même pas remarqué.
Karoline : De voir quelqu'un de complètement naze (baille) ne te fatigue pas.
Moi : Non.
Karoline : Bon moi j'y vais (Baille). Il est quand même 1h du mat', je vais pas être très fraiche demain (baille), enfin après.
Moi : Tu veux dormir ici ?
Karoline : Je sais pas trop (baille), j'ai rien emmener.
Moi : Comme tu veux.
Karoline : Je crois que je vais rester (baille) je suis vraiment naze (baille).
Moi : Tu sais ce que tu veux (sourire).
Karoline : Tu sais très bien (baille) que je n'ai jamais su ce que je voulais (baille) Rooo c'est énervant de bailler ainsi.
Moi : Je vois ça. Dors sur mon lit.
Karoline : Et toi ?
Moi : Ne t'inquiètes pas pour moi.
Karoline : Si tu le dis.
Karoline était allée dans ma chambre, je lui avais passé un pyjama, et étais repartie au bureau.
Je m'étais replongée dans mes bouquins, et mes classeurs. Me faisant des notes de tous ce que j'avais pu apprendre durant mes études.
J'étais tellement concentrée que je n'avais pas remarqué que le jour s'était levé.
Vu l'heure qu'il était ça ne valait plus la peine que j'aille me coucher. J'étais allée à la cuisine préparer le petit déjeuner.
Ma mère : Tu es déjà debout ?
Moi : Salut maman. Non, c'est que je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, c'est différent.
Ma mère : Je sais qu'il y a les examens qui approchent, mais pense à te reposer tout de même.
Moi : Je ne suis pas fatiguée, c'est ça le soucis.
Ma mère : C'est sûrement dû au stress.
Moi : Oui sûrement.
Karoline : Bonjour.
Ma mère : Salut Karoline. Tu n'es pas rentrée chez toi ?
Moi : Bah non maman, sinon elle ne serait pas là.
Ma mère : Bon les filles j'y vais. A ce soir, et tâche de te reposer.
Karoline : Au revoir. Tu lui as dit ?
Moi : Oui et non, c'est juste que j'ai pas dormi.
Karoline : Quoi ? T'es pas fatiguée ?
Moi : Toujours pas non. Mais ma mère a peut-être raison.
Karoline : Sur quel sujet ?
Moi : Ca doit venir du stress
Karoline : Possible.
Nous avions toute les deux pris le petit déjeuner, et nous étions parti en cours.
Chaque fois que l'on sortait d'un cours, Karoline me posait la même question, si j'étais fatiguée, et chaque fois je lui avais répondu que non. A la longue sa question devenait énervante.
A la pause de 10h nous avions vu l'homme d'entretient tondre la pelouse.
Karoline : A tous les coups on aura droit à des épinards à midi (rire)
Moi : C'est possible (rire)
Karoline : Et toujours ..
Je ne lui avais pas laissé le temps de finir sa phrase : Non toujours pas fatiguée. Arrête avec cette question, c'est lourd a la fin.
Karoline : Oh excuse moi. Je m'inquiète c'est tout.
Moi : T'inquiètes ça va.
La cloche avait sonné. Tout le long du trajet elle n'avait pas arrêté pas de me dire d'aller consulter, pour voir si c'était normal. Pendant que nous étions entrain de parlé de ça, Marc, un camarade de classe c'était mélé à la discussion.
Marc : Qu'est-ce que tu veux qu'elle aille consulter, tous le monde c'est qu'elle pas normal (Il rigola a gorge déployé)
Moi : De quoi je me mèle ! Déjà révises avant de faire ton malin, si t'es là c'est que grace à ton père. Parce qu'il travaille à la Mairie. Moi c'est grâce à mon cerveau que je suis là !
Il n'avait plus su quoi dire, et tous le monde s'était moqué de lui.
Karoline : Qu'est-ce qui t'arrives ? Tu n'as jamais été comme ça ?
Moi : Je n'en sais rien.
Karoline : Ca doit vraiment venir du stress.
Moi : Oui (soupir)
Nous sommes retournée en cours, nous avions comme matière le droit, celle que je avais préféré. (Si je me souviens je crois avoir était la seule à trouver que cette matière étais bien). Ensuite nous avions 1h d'histoire, ou nous passions une demi heure à parler de nos valeureux héros. Je ne pouvais m'empécher de rêver durant ce passage.
Karoline (chuchote) : A quoi tu penses ?
Moi (chuchote) : J'aimerais avoir des pouvoirs comme ces héros qui nous tant de fois sauvé.
Karoline (chuchote) : Hein ? Pourquoi ?
Moi (chuchote) : Tu ne t'es jamais imaginée avoir des dons ?
Karoline (chuchote) : Non jamais.
Moi (chuchote) : D'être quelqu'un d'important ? Qu'on te reconnaisse dans la rue, qu'on aclame ton nom ? Que tu sois quelqu'un d'autres, et pas comme tous ces gens qui ont leurs train train habituel ?
Karoline (chuchote) : Euh non jamais non.
Le proffesseur : Hum hum. Ce que je raconte ne vous intéresse pas, ou alors vous croyez déjà tous savoir ?
Karoline : Euh non monsieur.
Le proffesseur : Alors pourquoi chuchotiez-vous ? Faites dont profiter la classe.
Karoline : Bah euh ..
Moi : Monsieur, c'est parce que je m'imaginais un court instant avoir des donts tel que Statesman, ou bien d'autres.
Toute la classe s'était mise à rire.
Le professeur : Silence ! Vous savez bien, mademoiselle, que cela n'arrivera jamais. Rien ne vous empèche de rêvé, mais faites le en dehors de mes cours.
Marc (chuchote) : Quand je disais qu'elle est malade (rire)
Le professeur : Vous vouliez ajouter quelque chose ?
Marc : Non, Monsieur.
Moi (chuchote) : Lèche botte.
Karoline (chuchote) : Arrête tu vas te faire renvoyer du cours.
Les cours du matin étaient terminés. Karoline et moi nous nous étions dirigé vers la cantine. Quand Marc nous avait rattrapé.
Marc : Dis, t'as vraiment un soucis l'intello !
Moi : Ecoute, c'est pas le jour, ni le moment.
Marc : Pourquoi il faut que tu regardes sur ton agenda ?
Karoline : Arrête Marc, ça suffit.
Marc : Oh ! Tu as perdu ton sens du répondant ? Donc tu envois ton chien de garde ?
Karoline : Non mais va embêter quelqu'un d'autres lâche nous !
Moi : Arrête Marc tu commence à m'énerver.
Marc : Et c'est que le début.
Il avait frappé fort sur les livres que j'avais dans les bras, et les avait fait tombé.
Moi : Ha ha ha. Pauvre gamin ..
Karoline s'était mise entre nous.
Karoline : Arrêtez à la fin. Battez-vous plutôt sur le terrain cette après-midi, vu que nous devons nous entrainer pour le match à venir.
Marc : C'est pas parce que t'es une fille que je te ferais un cadeau.
Moi : Parce que tu crois que je vais t'en faire.
Il était reparti comme il était venu.
Karoline : Mais enfin qu'est-ce qui t'arrive ??
Moi : J'en sais rien, ça fait cent fois que je te le dis.
Karoline : Je sais, mais là tu commences à vraiment m'inquièter.
Moi : Ne t'en fais pas, ça va je te dis.
Nous sommes entrée dans le hall de l'université, pour y ranger nos affaires. Puis nous sommes allée manger.
Karoline : Rofl, j'avais raison.
Moi : De quoi tu parles ?
Karoline : Hé bin des épinards.
Moi : Ah tu parlais de ça.
Karoline : Tu as l'air songeuse ?
Moi : Non non.
Karoline : Ah bon.
On avait pris chacune un plateau, nous avions pris notre entrée, notre repas, notre fromage, et dessert. Nous avions ensuite cherché une place, et nous nous sommes assise. Pendant tous le repas, Karoline n'avait parlé que de mes soucis de santé et de Marc.
Moi : On pourrait pas changé de sujet s'il te plaît.
Karoline : Oui pardon.
Moi : Pas la peine de t'excuser.
Une fois que nous avions fini le repas, nous avions ramener notre plateau, et sommes allée marcher un peu dans la ville. Histoire de détendre l'atmosphère.
Nous ne reprenions les cours qu'à 14h, donc nous avions 1h devant nous. De plus les cours qui devait suivre n'était pas très fatiguant, du sport jusqu'à 17h.
Karoline : Vivement ce soir je suis naze.
Moi : T'as pas de chance va falloir te dépenser cette aprème.
Karoline : Ne m'en parle pas, rien que d'y penser j'en peux déjà plus.
J'avais rigolé.
Karoline : On a pas tous ta chance.
Moi : Tu vas pas reparler de ça. On retourne au bahut ?
Karoline : Déjà ?
Moi : Tu veux faire quoi, tout est fermé à cette heure-ci.
Karoline : Je te paye un café ?
Moi : Pourquoi pas.
Après avoir bu notre café, parler de tout et de rien. Nous sommes retournée à l'Université.
Nous sommes allée nous changé dans le vestiaire du gymnase. Une fois prète, nous avons eut droit à des séries d'échauffement de 30 mn.
Nous avons enfin pu commencé à jouer. Nous étions deux équipes mixte.
Karoline s'était dirigée à toute jambe vers le but adverse, quand Marc l'avait poussée. Elle était tombée, et dans sa chute elle s'était fait mal à la cheville.
J'ai courru à sa rencontre, pour l'aider à se relever.
Moi : T'es qu'une brute Marc
Karoline : C'est le jeu.
Moi : Ca va ta cheville ?
J'avais à peine effleuré sa cheville, qu'une aura s'était dégagée de mes mains.
Prise de panique, Karoline, se releva subitement et m'avait dit : Mais qu'est-ce que tu me fais ?!
J'étais tout comme elle sous le choque, je lui avais répondu : Bah ... j'en sais rien ... T'en as de bonne questions ..
Le soucis c'est que nous n'étions pas toute seule à avoir vu cette aura, tous le monde l'avait vu.
Le Proffesseur : Qu'est-ce que ...
J'étais tellement surprise par ce qui venait de m'arriver, que la seule réaction que j'avais trouvé ça avait été la fuite.
Karoline : Attends ! Ou tu vas ?